La Nébuleuse d'Héra - TOME 1 La Toile du Destin
Année 3602, dans un univers comprenant de multiples espèces et de nombreuses planètes…
Kendalh fait partie de la race « supérieure » homogène. Son code génétique ne doit rien au hasard puisqu’elle a été créée en laboratoire selon les critères sélectionnés par ses parents. Scientifique de formation, grâce à la technique du clonage, Kendalh ramène à la vie des animaux disparus sous l’ère terristorique, époque durant laquelle la Terre était encore habitable.
Après une année de stage passée sur une installation spatiale, il est temps pour elle de rejoindre la planète Héra. À l’approche de sa cité, son vaisseau dévie brusquement de sa trajectoire et va se poser en catastrophe dans un territoire hostile. Lorsque des créatures impitoyables les pourchassent, Kendalh et son ami Mé-Boh, un être mi-homme mi-loup, sont miraculeusement sauvés par un humain possédant des cristaux aux pouvoirs incommensurables : les légendaires gulabis.
L'avis de Juliette
Le monde que nous présente l’auteure, celui de 3602, est sacrément riche et fourmille de bonnes idées. Il s’agit d’une véritable plongée dans un monde SF, mêlant du space opera qui n’est pas pour me déplaire. Il y a de nombreuses planètes, avec chacun sa propre politique, de nouvelles races à découvrir, bref, tout un monde riche sur lequel Wallon entrouvre une porte. Malheureusement, et c’est totalement personnel, j’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans ce monde qui m’a laissée « en dehors ».
Ça n’a pas vraiment de rapport avec la plume, douce et très agréable, avec un riche vocabulaire. Ça vient déjà du nom des protagonistes (Jean Pièr, Mé-Boh…) qui me laissent vraiment de marbre, sans parler du fourmillement de nouveaux termes qui arrivent un peu avec des explications qui manquent de subtilité. J’ai l’impression d’être un lecteur à qui on prend la main, plutôt que de vraiment vivre l’expérience auprès des personnages. L’idée de glisser d’un personnage à l’autre dynamise bien le récit, nous permettant de voir différents points de vue et surtout de maintenir du suspense quant à la suite. J’ai été plus convaincue par le personnage de Magnus, même si je trouve sa trame légèrement moins travaillée que celle de Kendalh.
Les débats soulevés à chaque chapitre sont néanmoins très intéressants, et c’est avec plaisir que j’ai lu les ‘débats’ entre les divers personnages notamment par rapport à la génétique, à la discrimination et à la manière dont les peuples se comportent entre eux. Le parallèle avec ce que nous vivons actuellement est donc pertinent et intéressant, et donne une dimension supérieure au texte.
Est-ce que je vais lire la suite de la saga ?
Je n’ai pas été assez transportée malheureusement
Points positifs
Jolie plume
Débats « philosophiques » intéressants
Monde riche
Points négatifs
Facilités dans la trame
Noms trop compliqués et nombreux
Beaucoup de « tell » plus que de « show »